« Après les études en SDL, quels métiers ?  » 20/01/2017 : Bilan de l’après-midi

Le 20 janvier 2017 avait lieu une conférence « Après les études en SDL, quels métiers ? », organisée par l’Association des Sciences du Langage à la Sorbonne (Université Paris IV). On y était, on vous raconte.

Vue de l'observatoire de la Sorbonne
la chapelle de la Sorbonne

Le flyer de présentation annonce :

« Durant cet après-midi des linguistes issus de différents champs professionnels présenteront leur métier et confronteront leur expérience autour du langage. Sont attendus un représentant de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), des linguistes ou des sémiologues travaillant sur les mots et les images dans des entreprises ou dans des agences de communication (EDF, agence Meanings, journal Mon Quotidien). Avec la participation de Christiane LEGRIS-DESPORTES et Ferenc FODOR (EDF), Étienne QUILLOT (DGLFLF), Bruno SCARAMUZZINO (Agence MEANINGS, Paris), Domitille VIAUD (Mon Quotidien). »

On entre dans une petite salle du magnifique bâtiment de la Sorbonne. Dans la salle : je reconnais des doctorants, des profs, des étudiants en master.

Première présentation : Agence Meanings

Bruno Scaramuzzino présente son entreprise (dont il est le fondateur) : l’agence Meanings. « Agence conseil en communication corporate, indépendante et intégrée, Meanings travaille à la justesse du sens, à la précision des signes et s’efforce de témoigner d’une réelle sensibilité relationnelle. » peut-on lire sur le site, et c’est qu’on entend pendant la présentation. On se sent dans un première partie immergé en cours de sémiotique, sans le côté théorique. Ici, on fabrique les signes, et on les vend. L’agence compte de gros clients, et embauche, souvent après un stage. Les profils recherchés? Sciences-po, HEC. Les étudiants de sciences du langage? Aussi, mais seulement avec une double compétence, la linguistique seule ne suffira pas. N’embauche qu’au niveau master.

Deuxième présentation : équipe de R&D à EDF

Christiane Legris-Desportes et Ferenc Fodor sont tout deux à la fois chercheurs en sémiologie à la R&D d’EDF au sein de l’unité du GRETS et profs à la fac, depuis plus de 15 ans. Leurs grands axes de recherche? Les pratiques énergétiques, l’éco-efficacité, l’évolution des modes de vie et les tendances sociétales, le changement climatique, la précarité énergétique, les modes de gouvernance et l’acceptabilité des ouvrages. Ils travaillent sur différents corpus : discours académiques, entretiens, presse, rapports d’activité, blog, analyse de l’iconique. Leur rôle est de comprendre les liens entre la société et les politiques de l’entreprise, avec une approche sémiologique. Il y a 20 titulaires dans leur équipe, et souvent des doctorants embauchés pour un stage. On est ici dans un univers de recherche, qui se situe donc après un bac+8.

Troisème présentation : terminologue à la DGLFLF

Étienne Quillot est terminologue à la DGLFLF, délégation rattachée au ministère de la culture. La terminologie? « Un mot pour chaque chose, pour chaque notion, pour chaque réalité. La terminologie relative aux termes, s’applique au langage spécialisé » « Il s’agit de produire les termes et définitions correspondant aux nouvelles réalités d’un domaine » sont des extraits de la brochure distribuée par Mr Quillot « Néologie et terminologie ». Apparemment un travail typique dans la lignée des études en sciences du langage … mais qui embauche peu.

Quatrième présentation : journaliste à Mon Quotidien

Domitille Viaud est journaliste à Mon Quotidien. Le rapport avec les sciences du langage? Mme Viaud est diplomée du master LLTS de l’ILPGA. Elle a effectué son stage de fin d’études à Mon Quotidien et y est désormais journaliste. Ses collègues ? Ils sortent presque tous.tes d’écoles de journalisme. Domitille nous fait l’exposé de l’application des sciences du langage dans son travail quotidien : acquisition du langage, lexicologie, et sociolinguistique sont les matières qui l’aident le plus aujourd’hui et qui lui ont permis d’obtenir son stage, puis c’est son travail et son amour pour les tâches de son travail lui ont permis d’être embauchée. Sa conclusion : si vous aimez ce que vous faites, et que vous exploitez vos compétences, vous arriverez où vous voulez.

Mon bilan

Je ressors mitigée de cette après-midi. Les quatre présentations n’ont rien en commun et c’est bien ce qui est déroutant : R&D, communication, terminologie, journalisme … les sciences du langage peuvent-elles réellement nous mener n’importe où ? Je ne me sens pas vraiment mieux éclairée quant aux chemins à prendre, mais je sais désormais qu’ils nous mèneront tous quelque part… 🙂

Une réflexion sur “« Après les études en SDL, quels métiers ?  » 20/01/2017 : Bilan de l’après-midi

  1. Baron bensoussan 18 mars 2017 / 10 h 12 min

    Les sdl vous mèneront ! Toutes 3 diplômées en 1994, nous avons des trajectoires de cadres sup :
    Conseil et études marketing (analyse structurelles du discours, interactions. .. )
    Responsable communication ds un banque d affaire
    Conseil en web design (digitalisation de la relation passe avant tout par le langage)

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